Récemment dans la presse, nous lisions les déboires de parents qui, installés de part et d’autre de la frontière, se partageaient la garde de leur ado. Celle-ci, au retour d’une visite chez son père en France, avait dû se mettre en quarantaine. Avec les conséquences que l’on sait sur sa scolarité et sa vie quotidienne. Qu’en est-il aujourd’hui? Le point avec la ministre Christie Morreale.

La question des gardes partagées par des familles situées de part et d’autre d’une frontière est importante dans notre région.  Elle peut amener des situations ingérables pour les foyers concernés. Une quarantaine et des tests sont en effet obligatoires quand un séjour à l’étranger a dépassé les 48 heures. Ce qui, par définition, est le cas pour un enfant qui se partage entre ses deux parents. Les familles vivent un véritable calvaire et certaines renoncent même à ce droit d’hébergement, pour éviter des embarras à leurs enfants. Par exemple l’impossibilité de passer des examens, car l’enfant doit être en quarantaine, suite à son séjour à l’étranger. Il semblerait que, du côté wallon, l’AViQ travaille à des dérogations. J’interrogeais récemment la Ministre Morreale sur cette spécificité. En nos zones frontalières, de nombreuses familles sont “franco-belges”, et ces précisions sont importantes.

La réponse :

“La situation des familles transfrontalières, avec des enfants en garde alternée, a été intégrée par le Codeco du 23 janvier parmi les situations qui font exception à la quarantaine”. Un enfant qui revient en Belgique, après un séjour dans sa famille en France, ne doit donc pas se mettre en quarantaine. Une excellente nouvelle pour les familles.

Attention, nous parlons ici des voyages essentiels, pour des motifs médicaux, familiaux, ou professionnels. Tous les voyages non-essentiels sont interdits. Vous devez donc vous munir d’une attestation prouvant le caractère essentiel de voter déplacement.

Toutes les infos pratiques et les formulaires sont disponibles sur le site de l’Eurométropole.

Quid de la France?

Récemment la France a durci ses règles pour les voyageurs. Il faut désormais passer un test PCR avant d’entrer dans le pays. Les frontaliers bénéficient toutefois de règles plus souples. Malgré une certaine confusion quant à ce qui est autorisé ou non, il est établi que les déplacements pour motifs impérieux (et notamment familiaux) sont autorisés.