On a parlé finances, au dernier Conseil communal de Mouscron. Un conseil un peu particulier, puisqu’entièrement organisé en visio-conférence. La principale discussion de cette séance portait sur le budget de la commune.

Cette année encore, nous ne pouvons que saluer le travail accompli par les services communaux concernés, afin de présenter ces chiffres de la manière la plus limpide possible. Ce budget, en équilibre actuellement, ne peut être que provisoire, et nous le comprenons. Les calculs ont été fait avant la deuxième vague de Covid-19 que nous connaissons aujourd’hui, et l’avenir est des plus incertains. Nul ne peut prévoir aujourd’hui avec précision les conséquences de la situation actuelle sur les finances de la Ville. Ce point a été rappelé par l’échevine Ann Cloet, et nous l’entendons bien évidemment.

Pointons quelques points positifs qui peuvent d’ores et déjà être soulignés:

  • Au niveau des dépenses, nous constatons une augmentation de14.000 euros en frais de formation pour le personnel, notamment autour des risques psychosociaux. C’est important. Un des enjeux de notre système de santé est, selon des analystes, de renforcer davantage l’aspect prévention de la santé.
  • Et 350 000 euros pour la mise en conformité de l’église des Pères barnabites qui viennent s’ajouter à 500.000 euros prévus en modification budgétaire pour les toitures et menuiserie du site. C’est un dossier intéressant à suivre qui peut constituer un véritable moteur du quartier. On est demandeurs de le voir « vivre » et des projets concrets s’y ancrer vu l’investissement que la ville consent.
  • Nous nous réjouissons d’un poste de 300.000 euros pour des jeux pour les aires de jeux.
  • On se réjouit également de la réfection de voiries qui en ont grandement besoin, telles que la rue Roland Vanoverschelde. D’autres rues en ont besoin de manière urgente telles que la rue des Tisserands par exemple.

Ce qui nous manque, dans ce budget, c’est un véritable esprit de relance. Nous constatons bien sûr les efforts consentis pour les commerçants, au niveau par exemple des chèques commerce. Nous restons sur notre faim pourtant quant à une vraie politique de relance, qui inclut une vision plus globale. Associations, acteurs culturels et sociaux,  petits comités de fêtes ou de quartier, toutes et tous ont perdu cette année des occasions de faire vivre leur structure, et certain-e-s ne se relèveront pas. Nous nous devons, à Mouscron, d’être là aussi pour assurer la relance de ces secteurs qui souffrent, à petite ou grande échelle.

Si aujourd’hui il n’est pas facile d’entrevoir l’avenir, il est toujours possible de l’imaginer. Nous l’imaginons collectif, solidaire et digne pour tout un chacun.

Fatima Ahallouch,

pour le groupe PS