Nous apprenions récemment les difficultés, notamment financières, rencontrées par les refuges animaliers de la région mouscronnoise. À titre d’exemple, la Société protectrice des animaux (SPA) de Mouscron. Celle-ci perçoit annuellement un montant évalué entre 2 000 et 5 000 euros, fourni principalement par la commune.  C’est insuffisant. La SPA accueille en effet une centaine d’animaux. L’ensemble des frais annuels liés à la nutrition, aux soins vétérinaires, à la stérilisation, à l’entretien des bâtiments et des espaces d’hébergement, à l’équipement, aux déplacements, dépasse largement ce montant. Les différents dons versés à cette association, couplés aux services bénévoles qui lui sont apportés, permettent tant bien que mal la continuité de ses activités. Une trentaine de bénévoles s’activent tout au long de l’année, pour le bien-être de ces animaux.

Et ce n’est qu’un seul exemple! Nous savons que la survie de nombreux refuges wallons dépend prioritairement des donations. Lesquelles varient parfois grandement d’une association à l’autre!

Par ailleurs, le 5 février 2021, une rencontre avec les représentants de plusieurs associations a été organisée. Il est temps de se pencher sur leur situation.

Une perte de revenus pour les refuges animaliers

J’interrogeais récemment la ministre Tellier à ce sujet. Elle nous a assuré travailler en concertation avec les refuges. “Les refuges et associations jouent un rôle essentiel dans le secteur du bien-être animal. L’accueil des animaux, le soin, la stérilisation des chats errants, la mise à l’adoption constituent des activités essentielles pour garantir le respect des animaux. Ce sont principalement des bénévoles passionnés qui consacrent leur temps à ces missions importantes.”

La crise Covid a généré pour ces refuges une perte de revenus. Notamment via l’annulation d’événements organisés pour récolter des fonds (portes ouvertes, Noël des animaux, et cetera). “C’est la raison pour laquelle j’ai débloqué une subvention de 2 500 euros par refuge agréé, pour un total de 293 000 euros engagés en 2020. Ces budgets permettent aux refuges de financer leurs frais de fonctionnement. Mon Cabinet est régulièrement en contact avec les refuges, et a bien conscience des difficultés financières rencontrées. Je travaille donc sur la mise en place d’une subvention pour aider les refuges de manière plus structurelle, par exemple pour leurs infrastructures. La réflexion concernant les modalités est en cours. Soutenir ces acteurs essentiels du secteur constitue pour moi une priorité.”

Je resterai bien évidemment attentive à ce sujet.