États Généraux de l’Immersion : Synthèse du Rapport et Implications pour l’Éducation
Introduction au Rapport
Le rapport des “États Généraux de l’Immersion”, présenté au nom de la commission de l’Éducation, représente une réflexion approfondie sur l’enseignement en immersion linguistique au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles. À travers un processus d’auditions et de discussions, ce rapport cherche à éclairer et à guider l’avenir de cette méthode pédagogique.
Les Enjeux de l’Immersion
Malgré ses avantages indéniables pour l’apprentissage des langues et le développement cognitif des élèves, l’immersion linguistique reste peu accessible. Le rapport met en exergue la nécessité d’une approche plus inclusive et équitable.
Recommandations Clés
- Lancement de projets pilotes dans divers types d’enseignement.
- Formation spécifique pour les enseignants en immersion.
- Renforcement des ressources et outils pédagogiques disponibles.
Mon Intervention
J’ai insisté sur l’importance de reconnaître et de traiter le biais socio-économique lié à l’immersion, plaidant pour un enseignement plus accessible à tous.
” En ce qui concerne les outils, nous proposons d’établir un document annexe aux référentiels afin de soutenir enseignants dans la compréhension et la mise en œuvre de ces derniers dans un contexte immersif. Par ailleurs, sur la plateforme « e-classe » à disposition des enseignants, l’offre d’outils dédiés à l’immersion doit être étoffée et facilement accessible. A côté des projets d’immersion, d’autres outils existent pour améliorer l’apprentissage des langues. Je pense aux échanges linguistiques, l’accomplissement de stages dans des entreprises basées dans d’autres communautés, les programmes européens,… Tous ces programmes gagneraient à être mieux connus des écoles. C’est pourquoi, il faut davantage les promouvoir.”
Le Vote
Le vote unanime en faveur des propositions du rapport illustre un engagement commun envers l’amélioration et l’expansion de l’enseignement en immersion, visant un impact positif durable sur le système éducatif.
Conclusion
Le rapport est adopté unanimement.
Historique des Réunions qui se sont tenues dans le cadre des “États Généraux de l’Immersion”
25 janvier 2023
Réunion axée sur le point de vue académique, avec des interventions de spécialistes en langue et linguistique.
Synthèse de la commission
Résumé
La sous-commission de l’Éducation s’est réunie le 25/01/23 à 10h00 pour discuter des états généraux de l’immersion.
Points forts
📊 Les résultats des états généraux de l’immersion ont été présentés et discutés.
💡 Des idées novatrices ont été proposées pour améliorer l’immersion dans l’éducation.
📚 L’importance de l’immersion dans l’apprentissage des langues a été soulignée.
🌍 Les avantages de l’immersion pour la compréhension interculturelle ont été mis en évidence.
🎓 Des initiatives ont été discutées pour promouvoir l’immersion à tous les niveaux scolaires.
💼 Les retombées économiques de l’immersion ont été abordées.
🗣️ L’importance de former des enseignants qualifiés pour l’immersion a été soulignée.
La réunion portait sur l’éducation en immersion, notamment pour évaluer son efficacité et discuter des meilleures pratiques. Des experts ont partagé leurs recherches sur les avantages de l’immersion dès le plus jeune âge, soulignant que cela favorise une meilleure maîtrise des langues secondaires sans nuire à la langue maternelle. Ils ont insisté sur l’importance de la formation des enseignants en immersion, suggérant que des cours spécifiques devraient être intégrés dans les programmes universitaires. La discussion a aussi abordé la nécessité de généraliser l’immersion au-delà des contextes élitistes, en s’assurant que tous les élèves, indépendamment de leur milieu socio-économique, puissent en bénéficier. La session a conclu sur l’idée que l’apprentissage précoce de plusieurs langues est essentiel pour l’intégration culturelle et professionnelle future des élèves.
8 février 2023
Focus sur les points de vue des services du gouvernement.
Synthèse de la commission
Résumé
Réunion de la Sous-commission de l’Éducation sur les états généraux de l’immersion du 08/02/23 à 10h00.
Points saillants
🗓️ Deux inspecteurs et une école en double immersion doivent être entendus le 1er mars.
📋 Monsieur Romainville décline l’invitation car le référentiel ne prend pas en compte l’immersion.
📅 Une audition est prévue le 12 avril et d’autres dates peuvent être ajoutées.
💼 Un cadre d’intervention a été proposé pour les personnes auditionnées.
Les divers intervenants ont partagé des perspectives et recommandations importantes sur l’immersion linguistique, soulignant la nécessité d’une formation initiale et continue adaptée pour les enseignants, l’importance de l’accompagnement et du soutien, ainsi que les défis liés au recrutement et à la certification des compétences linguistiques. L’évaluation des élèves en immersion, notamment la question des épreuves certificatives et leur langue de rédaction, a également été discutée, avec des suggestions pour mieux refléter les parcours d’apprentissage diversifiés des élèves. En outre, l’inspection et l’évaluation des programmes d’immersion ont été identifiées comme cruciales pour assurer la qualité de l’enseignement et l’équité entre les élèves. La reconnaissance des parcours immersifs par des attestations spécifiques a été proposée pour valoriser l’effort des élèves et leur compétence linguistique. La flexibilité des modèles d’immersion et l’adaptation aux besoins locaux ont été soulignées comme des atouts, tout en reconnaissant les défis liés à la mise en œuvre et au soutien de ces programmes diversifiés.
Fatima Ahallouch a posé des questions sur l’enseignement en immersion, mettant l’accent sur l’importance de l’équité dans l’évaluation des élèves et le coût associé à la mise en œuvre des épreuves certificatives externes en langue étrangère. Elle a soulevé des préoccupations concernant le biais socio-économique dans les résultats des élèves et a demandé comment intégrer les bonnes pratiques de l’enseignement en immersion dans le système éducatif ordinaire. Elle a également exprimé sa surprise quant au faible taux d’abandon en cours de parcours dans l’enseignement en immersion, contrastant avec les retours qu’elle a reçus sur le terrain.
15 mars 2023
Discussion autour des référentiels.
Synthèse de la commission
Résumé
Monsieur Romainville parle de l’immersion et des référentiels du tronc commun. Il souligne trois points essentiels : l’importance d’un socle commun pour éviter la différenciation précoce, la liberté pédagogique au-delà du socle, et la distinction entre référentiel et méthode. Il explique que l’immersion n’a pas été prise en compte dans l’élaboration des référentiels, mais que des adaptations pourraient être envisagées.
Points forts
Importance d’un socle commun pour éviter la différenciation précoce
Liberté pédagogique au-delà du socle
Distinction entre référentiel et méthode
🌍 Les élèves doivent apprendre les mêmes choses au début de leur formation afin d’éviter la différenciation précoce.
🎯 Le socle commun est un maximum pour l’évaluation sommative, mais il n’empêche pas d’aller au-delà pendant la formation.
📚 Les enseignants ont la liberté de choisir les méthodes pédagogiques qui permettent d’atteindre les objectifs du référentiel.
✨ L’immersion n’a pas été prise en compte dans l’élaboration des référentiels, mais des adaptations pourraient être envisagées.
La sous-commission d’étude sur l’immersion linguistique a discuté des défis et des perspectives de l’immersion en Belgique. Les intervenants ont souligné l’importance du socle commun pour garantir l’équité dans l’éducation et ont exprimé des réserves sur l’élaboration de référentiels spécifiques à l’immersion, suggérant plutôt des adaptations internes par les réseaux. Ils ont reconnu le besoin urgent d’améliorer la formation des enseignants et de fournir des ressources pédagogiques adaptées. L’inspection propose de prioriser la résolution des problèmes existants avant de s’engager dans de nouvelles expériences éducatives, comme la double immersion.
29 mars 2023
Les points de vue des syndicats ont été abordés.
Synthèse de la commission
Résumé
La Sous-commission de l’Éducation a discuté des états généraux de l’immersion. Les travaux sont diffusés sur YouTube et Facebook Live. Quatre intervenants ont été remerciés pour leur présence. Les problèmes de l’enseignement des langues ont été abordés, notamment le changement de langue entre le primaire et le secondaire et le manque de temps de parole en classe. L’immersion est réservée à une petite partie de la population scolaire, ce qui accentue les inégalités dans l’enseignement. Les résultats de l’immersion sont difficiles à mesurer à long terme.
Points clés
L’enseignement des langues présente des problèmes, notamment le changement de langue entre le primaire et le secondaire.
L’immersion est réservée à une petite partie de la population scolaire, ce qui accentue les inégalités.
Les résultats de l’immersion à long terme sont difficiles à mesurer.
Les enseignants en immersion sont souvent motivés, mais le recrutement pose problème.
🏫💬 L’enseignement des langues présente des problèmes, notamment le changement de langue entre le primaire et le secondaire.
💼📚 L’immersion est réservée à une petite partie de la population scolaire, accentuant les inégalités.
📊🔍 Les résultats de l’immersion à long terme sont difficiles à mesurer.
🎓👥 Les enseignants en immersion sont souvent motivés, mais le recrutement pose problème.
La réunion s’est concentrée sur l’immersion linguistique, avec des discussions sur son aspect élitiste, la pénurie d’enseignants qualifiés, et l’impact socio-économique. Les intervenants ont partagé des perspectives diverses, notamment sur la nécessité d’améliorer l’enseignement des langues pour tous et ont exploré l’idée d’une généralisation limitée de l’immersion. Des questions ont été soulevées concernant l’efficacité pédagogique, le soutien aux enseignants, et les solutions pour surmonter les défis associés à l’immersion.
12 avril 2023
Réunion concernant les points de vue des Fédérations de Pouvoirs Organisateurs et Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE).
Synthèse de la commission
Résumé
La Sous-commission de l’Éducation sur les états généraux de l’immersion a commencé ses auditions. Ils souhaitent entendre l’avis des fédérations pour éclairer leur futur rapport. Il y a actuellement 69 écoles en immersion en Wallonie-Bruxelles, représentant environ 23% de l’offre totale. Ils ont également lancé la double immersion en 2021 et ouvriront une deuxième école en double immersion l’année prochaine. L’immersion reste marginale et minoritaire par rapport au nombre total d’écoles. Il y a peu d’études sur le sujet, mais en moyenne, les élèves en immersion ont de meilleurs résultats que ceux qui apprennent en français. Cependant, il y a des questions sur l’influence de l’indice socio-économique sur les élèves en immersion. Il est illusoire de généraliser l’immersion à toutes les écoles. Les principales problématiques sont la pénurie d’enseignants, le manque d’outils pédagogiques adaptés et le recours à des enseignants natifs, ce qui crée un paradoxe.
Lors de cette réunion, Fatima Ahallouch a discuté des défis liés à l’immersion, notamment l’abandon de projets d’immersion en raison du manque d’inscriptions ou de difficultés de recrutement. Elle a proposé d’explorer des voies d’amélioration, comme améliorer la formation initiale des enseignants et le recrutement entre les communautés linguistiques. Elle a souligné l’importance des partenariats avec le secteur culturel et a proposé de revoir les salaires et les référentiels de langues pour les élèves en parcours d’immersion.
24 mai 2023
Audition des directions et des enseignants de l’enseignement fondamental.
Synthèse de la commission
Résumé
La Commission de l’Éducation s’est réunie pour discuter des états généraux de l’immersion. Plusieurs écoles ont été invitées à témoigner de leur expérience, notamment l’Institut des Frères Maristes de Mouscron, l’école communale de Tangissart et l’école communale de Presles.
Points forts
Les écoles ont une longue expérience de l’immersion.
L’encadrement des classes pose des difficultés.
Les écoles doivent trouver des solutions créatives pour organiser les classes.
Le recrutement de professeurs néerlandophones pose problème.
Le choix de l’immersion est complexe pour les parents.
Les écoles doivent adapter leur approche pédagogique à l’immersion.
Les évaluations externes ne sont pas toujours représentatives des résultats.
Points à retenir
Difficultés d’encadrement des classes.
Problèmes dans l’organisation des classes.
Recrutement de professeurs néerlandophones compliqué.
Choix complexe pour les parents.
Adaptation de l’approche pédagogique à l’immersion.
Résultats des évaluations externes non représentatifs.
Nécessité de trouver des solutions créatives.
Durant la réunion du 24 mai sur les états généraux de l’immersion, plusieurs points importants ont été soulevés par les participants, notamment autour de la mise en œuvre et des défis de l’enseignement en immersion. Voici une synthèse des interventions clés :
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Introduction et accueil : La séance a été ouverte avec un accueil chaleureux aux participants, soulignant l’importance de leurs contributions pour enrichir la compréhension et la future planification de l’enseignement en immersion.
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Rappel de l’objectif de la commission : Il a été rappelé que l’objectif est de rassembler des informations et des témoignages pour mieux cerner les enjeux de l’immersion linguistique et préparer son avenir.
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Présentations des écoles : Trois établissements ont partagé leurs expériences et approches en matière d’immersion linguistique, mettant en avant les succès et les défis rencontrés :
- Institut des Frères Maristes de Mouscron : Présentation de leur longue expérience dans l’immersion, soulignant les difficultés de recrutement d’enseignants néerlandophones et les enjeux pédagogiques spécifiques à ce mode d’enseignement.
- École communale de Tangissart : Discussion sur l’immersion en anglais à partir de la troisième maternelle, l’importance de l’anglais dans le parcours académique et professionnel des élèves, et les défis liés au recrutement et à la formation des enseignants.
- École communale de Presles : Exposition de leur projet d’immersion anglaise, les stratégies pour soutenir tous les élèves, y compris ceux en difficulté, et la réflexion sur l’avenir de l’immersion face aux nouvelles directives linguistiques.
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Débat et questions des parlementaires : Les intervenants ont répondu à diverses questions, allant de la motivation derrière le choix de l’immersion à la gestion des ressources et au soutien nécessaire pour son succès. Il a été souligné l’importance d’une collaboration entre les écoles, les pouvoirs organisateurs et la Fédération pour répondre aux besoins spécifiques de l’immersion, notamment en termes de recrutement d’enseignants, de formation et de matériel pédagogique.
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Conclusion : La réunion a été clôturée sur l’importance de valoriser et de soutenir l’enseignement en immersion pour préparer les élèves à un monde multilingue, tout en reconnaissant les défis logistiques et pédagogiques à surmonter.
7 juin 2023
Les points de vue des directions et enseignants de l’enseignement secondaire ont été examinés.
Synthèse de la commission
Résumé
La Sous-commission de l’Éducation a discuté des états généraux de l’immersion. Les travaux sont diffusés sur YouTube et Facebook Live. Quatre intervenants ont été remerciés pour leur présence. Les problèmes de l’enseignement des langues ont été abordés, notamment le changement de langue entre le primaire et le secondaire et le manque de temps de parole en classe. L’immersion est réservée à une petite partie de la population scolaire, ce qui accentue les inégalités dans l’enseignement. Les résultats de l’immersion sont difficiles à mesurer à long terme.
Points clés
L’enseignement des langues présente des problèmes, notamment le changement de langue entre le primaire et le secondaire.
L’immersion est réservée à une petite partie de la population scolaire, ce qui accentue les inégalités.
Les résultats de l’immersion à long terme sont difficiles à mesurer.
Les enseignants en immersion sont souvent motivés, mais le recrutement pose problème.
🏫💬 L’enseignement des langues présente des problèmes, notamment le changement de langue entre le primaire et le secondaire.
💼📚 L’immersion est réservée à une petite partie de la population scolaire, accentuant les inégalités.
📊🔍 Les résultats de l’immersion à long terme sont difficiles à mesurer.
🎓👥 Les enseignants en immersion sont souvent motivés, mais le recrutement pose problème.
Les interventions ont couvert différents aspects de l’immersion linguistique, notamment son contexte, son efficacité, et les défis rencontrés dans son application.
Monsieur Thonon a commencé par contextualiser la problématique de l’immersion dans l’enseignement des langues, en mentionnant le projet “Pacte d’excellence” qui prévoit l’enseignement d’une première langue dès la troisième primaire. Il a souligné que, malgré les heures consacrées à l’apprentissage des langues, les résultats ne sont pas toujours probants, en partie à cause du nombre élevé d’élèves par classe et du manque d’échanges linguistiques. Il a également évoqué le défi de l’enseignement des langues en immersion, en particulier les difficultés liées au recrutement d’enseignants qualifiés et à l’équipement nécessaire pour un enseignement efficace.
Madame Morard a souligné que l’immersion, bien que populaire et en expansion, présente plusieurs difficultés, notamment en ce qui concerne le recrutement d’enseignants natifs et la formation adéquate de ces derniers. Elle a pointé du doigt le caractère souvent élitiste de l’immersion, réservé à une certaine catégorie d’élèves, et a évoqué le risque de renforcer les inégalités existantes dans le système éducatif.
Monsieur Brûle a apporté une perspective critique sur l’immersion linguistique, en mettant l’accent sur le “quasi-marché” scolaire et la manière dont l’immersion est utilisée pour positionner les écoles dans une hiérarchie basée sur l’indice socio-économique. Il a fourni des données illustrant comment l’immersion attire généralement un public d’un niveau socio-économique plus élevé et a souligné les problèmes de pénurie d’enseignants qualifiés, exacerbés par des différences dans les rythmes scolaires entre les communautés linguistiques.
Monsieur Failli a également critiqué l’utilisation de l’immersion comme un outil de sélection et de marketing pour les écoles, exacerbant la concurrence et les inégalités. Il a plaidé pour une généralisation de l’immersion, si elle est reconnue comme la meilleure méthode d’apprentissage des langues, tout en mettant en garde contre les risques associés, notamment pour les élèves issus de l’immigration.
En somme, la réunion a mis en évidence des opinions partagées sur l’immersion linguistique, reconnaissant ses avantages potentiels pour l’apprentissage des langues tout en critiquant son impact sur les inégalités et la concurrence entre écoles. Les intervenants ont appelé à une réflexion approfondie sur la manière de rendre l’immersion plus accessible et bénéfique pour tous les élèves, indépendamment de leur milieu socio-économique.
4 octobre 2023
Auditions centrées sur les Hautes Écoles.
Synthèse de la commission
Résumé
La sous-commission de l’Éducation a invité Monsieur Zoni et Monsieur Lens pour discuter de l’immersion linguistique dans les écoles. Monsieur Zoni a présenté le certificat inter-haute école en didactique du néerlandais langue seconde et immersion, qui permet aux enseignants d’acquérir des compétences linguistiques et didactiques. La Ville de Bruxelles soutient cette initiative pour combler les besoins des écoles en immersion. Monsieur Lens a ensuite présenté les initiatives mises en place par son école pour promouvoir l’immersion linguistique, notamment à travers des voyages en Flandre et des activités ludiques.
Points clés
🏢 La Ville de Bruxelles soutient le certificat inter-haute école en didactique du néerlandais langue seconde et immersion.
🎓 Le certificat permet aux enseignants d’acquérir des compétences linguistiques et didactiques.
💼 Les enseignants certifiés bénéficient d’une prime de bilinguisme de 180 € par mois.
🌍 Les étudiants participent à des voyages en Flandre pour découvrir la culture néerlandaise.
🎒 Le certificat est ouvert à tous les étudiants de la haute école, quel que soit leur domaine d’étude.
💰 Les frais d’inscription sont modérés et peuvent être pris en charge par l’aide sociale de la haute école.
⏰ Les cours sont dispensés le mercredi après-midi pour permettre aux enseignants en activité de les suivre.
La réunion a porté sur les états généraux de l’immersion linguistique, avec des interventions focalisées sur la formation des enseignants dans ce domaine. Monsieur Zoni a présenté un certificat en didactique du néerlandais langue seconde et en immersion, développé en collaboration avec l’Erasmus Hogeschool, qui vise à améliorer la maîtrise linguistique et les perspectives professionnelles des étudiants grâce à une approche pratique et innovante, incluant une prime de bilinguisme. Monsieur Lens a partagé les défis rencontrés par l’Institut Supérieur de Pédagogie Galilée, notamment le manque de maîtrise linguistique des étudiants et la difficulté d’intégrer l’immersion dans les programmes existants, tout en mettant en avant des initiatives pour sensibiliser les futurs enseignants à cette méthode d’enseignement.
Le débat qui a suivi a abordé les aspects pratiques, les difficultés et les améliorations potentielles pour l’enseignement de l’immersion. Les intervenants ont souligné l’importance d’adapter les formations aux besoins du terrain et aux spécificités des étudiants. La réunion s’est conclue sur un consensus quant à la valeur ajoutée de l’immersion dans la formation des enseignants et sur la nécessité de continuer à travailler sur les obstacles identifiés pour développer davantage ces programmes.
18 octobre 2023
Les points de vue des parents ont été présentés.
Synthèse de la commission
Résumé
Dans cette réunion de la Sous-commission de l’Éducation, les commissaires expliquent le déroulement habituel des présentations et des questions. Les discussions portent ensuite sur l’immersion linguistique comme moyen d’apprendre une autre langue, avec des avantages et des limites. Les parents soulignent l’importance de la continuité et de la réussite scolaire, ainsi que l’inclusion de toutes les langues pour permettre à tous les élèves d’accéder aux bienfaits du bilinguisme.
Points forts
L’immersion linguistique accélère l’apprentissage d’une autre langue.
Il existe d’autres pratiques pédagogiques pour atteindre la maîtrise d’une langue.
L’immersion a des avantages, mais ne convient pas à tous les élèves.
La continuité et la réussite scolaire sont essentielles, surtout avec l’implémentation du Tron commun.
Le bilinguisme a de nombreux bienfaits pour les élèves.
Tous les élèves devraient avoir accès au bilinguisme et à la construction de leur identité linguistique.
L’enseignement doit tenir compte de la langue maternelle des élèves pour favoriser leur développement cognitif.
🌍💼📚👥🗣️🤝
La réunion du 18 octobre a été marquée par des échanges entre les représentants de différentes associations concernant l’immersion linguistique dans l’enseignement. Le secrétaire général de l’UFAPEC a souligné l’importance de l’immersion comme l’une des méthodes pour maîtriser une seconde langue, tout en pointant ses limites, notamment pour les élèves avec des troubles d’apprentissage ou ceux dont les concepts appris en langue d’immersion ne sont pas maîtrisés dans la langue d’enseignement. Il a également mis en avant la difficulté de maintenir une continuité dans l’immersion, en raison notamment de la pénurie d’enseignants et des différences dans les calendriers scolaires entre les communautés linguistiques.
La FAPO a apporté un éclairage sur la distinction entre l’apprentissage d’une langue et l’apprentissage dans une langue. Elle a souligné que l’immersion devrait être envisagée comme un bain linguistique facilitant la communication, mais a averti contre la submersion qui se produit quand les élèves sont exposés à un apprentissage dans une langue qu’ils ne maîtrisent pas suffisamment. La FAPO a également mis l’accent sur l’importance de la langue maternelle dans le développement de l’enfant et a suggéré des approches alternatives à l’immersion pour promouvoir le bilinguisme, comme des activités culturelles et sportives.
LUPINE, de son côté, a défendu l’immersion linguistique tout en reconnaissant les défis actuels, notamment la pénurie d’enseignants et le manque de reconnaissance et de soutien spécifique pour les écoles d’immersion. Ils ont proposé des solutions telles que la formation initiale et continue spécifique pour les enseignants en immersion, l’amélioration de l’attractivité de la carrière d’enseignant et le développement d’un pilotage spécifique pour l’immersion.
Les discussions ont également abordé la nécessité d’améliorer la qualité de l’enseignement des langues en général, au-delà de l’immersion, et ont souligné l’importance d’une approche inclusive qui prend en compte la diversité linguistique et culturelle des élèves. La réunion a ainsi mis en lumière les différentes perspectives sur l’immersion linguistique et les défis à relever pour en maximiser les bénéfices tout en assurant une approche équitable et accessible à tous les élèves.
8 novembre 2023
Réunion avec la DGDE et le Centre européen de langues vivantes (CELV).
Synthèse de la commission
Résumé
La sous-commission de l’Éducation reprend ses travaux sur les états généraux de l’immersion. Ils ont déjà entendu différents témoignages et souhaitent maintenant entendre les représentants du Centre européen de langue vivante.
Points clés
Les enseignants font preuve d’un dévouement extrême dans l’enseignement par immersion, malgré les difficultés matérielles et structurelles.
Il y a une difficulté de recrutement de profils adéquats pour l’enseignement par immersion.
La formation en immersion manque de reconnaissance.
L’enseignement par immersion est souvent perçu de manière erronée comme élitiste.
La Belgique est membre du Conseil de l’Europe et collabore avec le Centre européen de langue vivante.
Le Centre européen de langue vivante soutient financièrement des projets et offre des formations.
La Fédération Wallonie Bruxelles travaille en collaboration avec les autres communautés pour organiser des modules de formation et prendre des décisions communes.
La réunion du 8 novembre a porté sur la poursuite des travaux de la sous-commission des états généraux de l’immersion, avec la participation du délégué général au droit de l’enfant et de Mme Dequequelard, représentante du Centre européen de langue vivantes. Ils ont discuté de l’importance et des défis de l’enseignement par immersion, soulignant notamment l’enthousiasme pour ce type d’enseignement malgré les difficultés rencontrées par les enseignants en raison de l’absence de référentiels adaptés et du besoin d’une formation spécifique. La question de la reconnaissance des efforts des élèves en immersion a été abordée, avec la proposition de certificats ou d’annexes spécifiques aux diplômes existants.
Le délégué général au droit de l’enfant a évoqué les avantages de l’immersion, comme le développement de la concentration et de l’autonomie, mais a également souligné les défis, notamment pour les élèves présentant des troubles de l’apprentissage. Il a appelé à une politique plus inclusive pour rendre l’immersion accessible à un public plus large et à mieux soutenir les enseignants dans ce domaine.
Mme Dequequelard a présenté le rôle du Centre européen de langue vivante dans le soutien à l’excellence et l’innovation dans l’enseignement des langues et a souligné l’importance de la collaboration entre les communautés pour améliorer l’offre de formation pour les enseignants et les futurs enseignants, en mettant en avant les projets et les formations disponibles via le centre.
Les discussions ont également porté sur l’importance de valoriser l’enseignement en immersion sans le rendre élitiste, en reconnaissant les efforts des élèves et en garantissant l’accès à ce type d’enseignement pour tous les profils d’élèves, y compris ceux en difficulté. Les participants ont souligné la nécessité d’une approche plus structurée pour la formation initiale des enseignants en immersion et ont discuté de différentes initiatives pour soutenir l’enseignement des langues, y compris l’expérience canadienne et la possibilité d’une double immersion.
22 novembre 2023
Discussion sous l’angle des formations.
Synthèse de la commission
Résumé
La sous-commission de l’éducation se concentre sur l’immersion linguistique dans les écoles. Ils ont déjà recueilli des témoignages de diverses parties prenantes et aujourd’hui ils entendent les représentants des institutions de formation.
Points clés
📚 Il y a peu d’aménagements pédagogiques pour l’enseignement par immersion.
🎓 Les référentiels de compétences ne valorisent pas suffisamment l’immersion.
🏫 Il est difficile de recruter des enseignants natifs pour l’immersion.
💼 Le CP11 propose des formations personnalisées et collectives, mais aucune spécifique à l’immersion.
📝 Des formations axées sur la collaboration et l’amélioration de la qualité de l’enseignement sont prévues.
📚 Le CP11 identifie les besoins de formation non comblés pour élaborer un curriculum plus efficace.
Perspectives
💡 Les recherches montrent que l’immersion a un impact positif, mais il faut professionnaliser les enseignants.
💡 Le CP11 souhaite proposer une offre de formation plus spécifique au contexte local.
💡 Ils travaillent sur l’identification des besoins de formation non comblés pour améliorer leur offre.
La réunion du 22 novembre s’est concentrée sur la sous-commission de l’éducation, en particulier sur l’enseignement en immersion linguistique. Trois intervenants principaux ont présenté leurs perspectives et expériences en matière de formation et d’immersion linguistique dans l’enseignement secondaire.
1. **Madame Pez** a souligné l’importance de l’adaptation du matériel pédagogique et des référentiels de compétences pour l’enseignement en immersion. Elle a mentionné les défis liés à la formation des enseignants, notamment la difficulté de recruter des enseignants natifs et la nécessité de triple compétence (titre pédagogique, connaissance approfondie de la langue d’immersion, et connaissance fonctionnelle de la langue officielle). Le CP11 propose un catalogue de formations répondant aux besoins personnalisés et collectifs du personnel éducatif, bien que jusqu’à présent, aucune demande spécifique pour la pédagogie immersive n’ait été formulée par les établissements concernés.
2. **Monsieur Litr**, représentant l’Institut de Formation de l’enseignement catholique, a abordé la complémentarité entre la formation interréseau et réseau, insistant sur l’importance de l’approche contextualisée et de l’ancrage dans les programmes et outils pédagogiques spécifiques à leur réseau. Il a également souligné l’importance de la collaboration entre enseignants d’immersion et de disciplines non linguistiques pour une meilleure intégration des programmes d’enseignement.
3. **Monsieur Mélon**, de l’Institut interréseau de la formation professionnelle continue (IFPC), a fourni un aperçu des missions de son institut, y compris la formation continue des équipes éducatives et pluridisciplinaires. Il a noté une évolution dans la reconnaissance de l’apprentissage en immersion au fil des ans et a discuté de la faible offre de formation spécifique à l’immersion due à des facteurs internes et externes. Mélon a souligné la nécessité d’une meilleure collaboration avec les institutions de formation pour enrichir l’offre de formations liées à l’immersion.
Les discussions ont également abordé la nécessité de professionnaliser les enseignants en pédagogie immersive, d’adapter les matériaux pédagogiques et les référentiels de compétences, et de soutenir la formation des enseignants en langue d’immersion pour répondre aux besoins spécifiques de ce type d’enseignement. La sous-commission a souligné l’importance de ces aspects pour améliorer la qualité de l’enseignement en immersion et favoriser une meilleure cohérence entre les différents niveaux d’enseignement et les disciplines.
17 janvier 2024
Les points de vue des associations de directions ont été abordés.
Synthèse de la commission
Résumé
La sous-commission de l’Éducation a accueilli des délégués pour des auditions sur les états généraux de l’immersion. Les intervenants ont souligné les difficultés liées au recrutement d’enseignants pour l’immersion, le manque de reconnaissance officielle de l’immersion, l’absence de documents pédagogiques agréés pour l’immersion, et l’absence de prise en compte de l’immersion dans les nouveaux référentiels et programmes.
Points clés
🎓 Les auditions sur les états généraux de l’immersion ont permis de mettre en évidence les défis de l’immersion.
🏫 Le recrutement d’enseignants pour l’immersion est difficile en raison de la préférence pour l’enseignement de la langue.
📚 Il n’existe aucun document pédagogique agréé pour l’immersion en néerlandais ou en anglais.
📝 Les nouveaux référentiels et programmes ne prennent pas en compte l’immersion, ce qui pose des difficultés pour les enseignants et les formations.
💼 L’immersion devrait être davantage soutenue et mise en avant compte tenu des résultats positifs obtenus par les étudiants.
La réunion du 17 janvier, tenue au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, s’est concentrée sur les discussions autour des états généraux de l’immersion linguistique. La session, animée par divers intervenants, a abordé les défis et les perspectives de l’immersion en Belgique, mettant en lumière les contributions significatives et les obstacles rencontrés dans l’exécution de ces programmes éducatifs.
La rencontre a commencé par une introduction qui a souligné l’importance de ces discussions pour éclairer les décisions futures concernant l’immersion. Les participants, comprenant des directeurs d’écoles, des représentants d’associations éducatives et des enseignants, ont été invités à partager leurs expériences, limitées à un temps de parole de 5 à 10 minutes chacun, pour garantir une session productive.
Parmi les points saillants discutés, l’accent a été mis sur le projet d’immersion comme une initiative enrichissante mais confrontée à plusieurs défis. Un témoignage a mis en avant l’efficacité de l’immersion dans la promotion du bilinguisme chez les élèves, tout en soulignant le manque de ressources et de soutien pour les écoles engagées dans ces projets. L’absence de reconnaissance formelle de l’immersion dans les diplômes et la complexité organisationnelle due à la pénurie d’enseignants qualifiés dans les langues cibles ont été identifiées comme des barrières significatives à l’efficacité de ces programmes.
Les participants ont également relevé l’absence d’initiatives spécifiques de recrutement pour attirer des enseignants dans les programmes d’immersion, la nécessité d’aligner les rythmes scolaires entre les différentes communautés linguistiques et le besoin de mieux intégrer l’immersion dans les curriculums et les référentiels éducatifs. L’importance de la formation initiale et continue des enseignants pour mieux les préparer aux défis spécifiques de l’enseignement en immersion a été soulignée.
En conclusion, la réunion a été une plateforme pour souligner les réussites et les défis de l’immersion linguistique en Belgique. Elle a permis de rassembler des perspectives variées sur la manière de renforcer et d’élargir ces programmes, en reconnaissant leur valeur pour le bilinguisme et l’intégration culturelle, tout en mettant en lumière les améliorations nécessaires pour leur mise en œuvre et leur reconnaissance.