Cet article a été écrit pour le magazine “Vivre dans ma Ville” de décembre 2019.


Déjà décembre ! Nous venons de célébrer les journées internationales des droits de l’enfant, de la lutte contre les violences faites aux femmes, des personnes handicapées, et arrive bientôt celle qui consacre les droits de l’Homme (10/12). Ces journées nous rappellent les combats qui ont été menés… et qui le sont encore. Ne cédons pas aux sirènes du « c’était mieux avant », car elles ne résistent que très peu à l’épreuve de la réalité.

Avant c’était… Les enfants dans les usines, pas de protection de la jeunesse ou d’allocations familiales, l’école réservée aux élites… NON, ce n’était pas mieux avant.

Les femmes qui ne pouvaient ni voter, ni posséder de compte en banque, celles qui subissaient des violences sans avoir de recours possible, NON, ce n’était pas mieux avant.

C’était un tabou persistant qui imposait une vie en marge aux personnes atteintes de handicap et leurs familles. NON ce n’était pas mieux avant.

Bien sûr, on peut toujours faire mieux ! Les combats, petits et grands, pour une vie digne sont toujours d’actualité.

Chacun a le droit de circuler librement. Concrètement, nous sommes intervenus au Conseil communal pour une meilleure prise en compte des PMR dans l’accès aux lieux publics.

Chacun a le droit à la propriété. Parlons de l’impôt sur le précompte immobilier, auquel les communes ajoutent des « centimes additionnels », ce que chacun appelle « le cadastre ». Il semble qu’à Mouscron, le maximum légal ne suffise plus. Une demande de dérogation a été introduite par la Ville pour demander à prélever « plus ». Pour nous, c’est NON.

Nous le répétons, ne cédons pas aux sirènes du « c’était mieux avant », mais battons-nous pour plus d’humanité. Le groupe socialiste continuera à défendre les acquis et à se mobiliser pour les nouveaux défis.