Pour tous les candidats ayant des facultés mentales ou le niveau d’alphabétisation insuffisant, des aménagements raisonnables sont mis en place pour passer le permis de conduire. Tout comme les jeunes dyslexiques qui ont, eux aussi, le droit à ses aménagements. Ils ont donc accès à des sessions d’examens spéciales. Afin d’en bénéficier, la personne doit fournir une attestation délivrée par les services compétents : centre psycho-médico-social, institut d’enseignement spécial, centre d’observation et de guidance, centre d’orientation professionnelle ou d’autres organismes désignés par le Ministre wallon.

Sans surprise, la crise sanitaire a eu des effets négatifs sur l’accessibilité à certains des services qui fournissent ces attestations. Les délais d’accès aux cours de conduite et aux examens ont eux-mêmes été rallongés considérablement. De plus, les jeunes dyslexiques, qui ont le droit à des aménagements dans l’enseignement, peuvent aussi en bénéficier pour les examens du permis de conduire. La communication et les actions menées pour informer le public sur l’existence de ces aménagements – surtout auprès des jeunes dyslexiques – questionnent.

C’est dans cette optique que j’interrogeais récemment De Bue Valérie, ministre de la Fonction publique, de l’Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière. Vous retrouverez ci-dessous les questions posées et la réponse reçue :