Le 20 décembre, soir de conseil communal à Mouscron, nous abordions la question d’actes de vandalisme innommables, perpétrés sur le site du reposoir Saint-Antoine. Alain Leroy portait cette question, pour le groupe PS. De quoi parle-t-on?

À plusieurs reprises, les riverains ont pu constater que des inscriptions étaient peintes sur les panneaux d’affichage de la commune. Au-delà de la problématique du vandalisme, l’on retiendra la teneur du message affiché.

Les deux derniers tags disaient donc ceci :

  • « Vichy 1940 »
  • «Honte aux médecins collabos »

Nous ne peux que dénoncer radicalement cette comparaison honteuse entre le dévouement du personnel de santé et la collaboration. On prête à Camus cette phrase : « Mal nommer les choses, c’est ajouter du malheur au monde ».

“Créer de la confusion entre la stigmatisation, la déportation, la mise à mort de personnes durant la seconde guerre mondiale et des mesures, certes qui apportent atteinte à nos libertés de manière temporaire, pour des raisons de santé publique, est tout simplement inacceptable.”

Alain Leroy

Lutter contre la désinformation

Le groupe socialiste s’insurge contre ce type de comportement. Nous vivons dans un monde complexe, où les informations contraires, les “fake news”, les propos haineux peuvent – si l’on y prend pas garde – polluer les esprits.

L’arrivée annoncée du Docteur Bouillon à Mouscron avec son prétendu remède miracle contre la covid, doit nous inquiéter. Les autorités communiquer se doivent de communiquer sur le fait qu’il n’y a pas de solution simple à un problème complexe. Il n’y a pas de traitement miracle. Sans cela, nous ne serions pas dans cette situation.

La lutte contre ces fake news et ces courants de pensée doit devenir une priorité, également au niveau communal. Il faut que l’on s’attaque aux sujets brûlants, qui fâchent, qui exacerbent les tensions, polarisent notre société.